Air Liquide reconnaît que l’environnement et, plus précisément, la réduction des émissions de CO₂ et le climat sont des enjeux de société incontournables pour les années à venir.

Dans une approche globale, Air Liquide poursuit son engagement à réduire l’intensité carbone de 30 % entre 2015 et 2025 dans l’industrie, les transports et dans toute sa chaîne de valeur, et ce bien au-delà de la France, entre autres au Canada. Les activités du Groupe, son expertise des molécules comme l’oxygène, l’azote, l’hydrogène ou le CO₂... - qui contribue à l'optimisation des procédés industriels - , son expertise dans le domaine de la santé - en particulier l’oxygénothérapie - , ainsi que ses produits et services liés à la transition énergétique, lui permettent de s’engager pour la réduction des émissions des gaz à effet de serre (GES) et la lutte contre le réchauffement climatique.

L’efficacité énergétique est au cœur des métiers et des activités du Groupe, qui travaille continuellement à l’amélioration de son empreinte énergétique et environnementale.

Sur le territoire canadien, Air Liquide se caractérise par une plus faible empreinte carbone. Ainsi, la majorité de ses unités de séparation des gaz de l’air sont alimentées par des sources d’énergie à bas niveau d'émission de CO₂, comme l’hydroélectricité. De plus, l’optimisation industrielle en temps réel de ses usines et réseaux de production permet de faire croître son efficacité énergétique, et donc de réduire ses émissions, année après année. La substitution des livraisons aux clients de gaz liquéfiés par de petites unités de production sur site client contribue également à la diminution de l’empreinte carbone en limitant les flux logistiques.

Dans le cadre d’une approche globale du climat, Air Liquide présente les objectifs les plus ambitieux de son secteur. Les engagements du Groupe visent ainsi non seulement à réduire l’intensité carbone de ses activités, mais aussi à agir avec ses clients pour une industrie durable et à prendre part à l’émergence d’une société bas carbone.

Le CO₂ est un gaz à effet de serre qui, en trop grande concentration, a des conséquences négatives sur le climat. Pour les éviter, il faut donc mettre en œuvre des solutions permettant d’émettre moins de CO₂, d’en stocker ailleurs que dans l’atmosphère ou d’en valoriser davantage. La plupart des pays ont pris des engagements en ce sens dans le cadre de la COP 21.

Un des axes est de capter et séquestrer le CO₂ dans des couches géologiques profondes adaptées. Autre option : valoriser le CO₂ en l’utilisant comme matière première dans l’industrie alimentaire, la chimie ou les transports. C’est un marché prometteur : en 2017, 3,5 millions de tonnes de CO₂ ont été purifiées et fournies à des clients par Air Liquide.

Au Canada, en 2018, Air Liquide a inauguré deux usines de captage de CO₂ pour une capacité additionnelle totale de 800 TPJ, utilisées par les serres de la région, par l’industrie alimentaire pour la carbonatation des boissons gazeuses ou pour le traitement des eaux.

Le CO₂ est aussi appelé à devenir une matière première dans la fabrication du béton nécessaire à la construction. L’association entre Air Liquide et la start-up américaine Solidia Technologies développe et commercialise un « béton durable ». Le procédé Solidia remplace l’eau par du CO₂ pour le durcissement du béton, ce qui permet de réduire jusqu’à 70 % l’empreinte environnementale du béton préfabriqué. Cette technologie réduit le temps de durcissement de ce béton à moins de 24 heures et diminue la quantité d’eau nécessaire à sa prise. Au-delà de la capture de grandes quantités de CO₂, la qualité du béton obtenu est ainsi nettement améliorée.

Le réchauffement climatique et la pollution de l’air rendent nécessaire la transition vers de nouveaux modes de déplacements. La mobilité des personnes et des marchandises émet annuellement environ 7,4 Gt de CO₂. Afin de répondre à cet enjeu, Air Liquide propose des solutions performantes permettant de réduire l’empreinte carbone des transports.

L’hydrogène a tout le potentiel pour répondre aux enjeux liés au transport propre : réduire les émissions de gaz à effet de serre, la pollution urbaine liée aux particules et au bruit et la dépendance envers les carburants issus du pétrole. Air Liquide est un acteur engagé du secteur de l’hydrogène énergie grâce à son expertise et à la maîtrise de l’ensemble de la chaîne : production, stockage, distribution et utilisation par le client final.

 L’hydrogène est un vecteur énergétique à fort potentiel, propre et sûr. Il est utilisé pour produire de l’énergie ou comme matière première dans l’industrie et peut être stocké facilement et à grande échelle.

Ce gaz, qui peut être produit à partir d’électricité (renouvelable) ou de combustibles fossiles à faibles émissions de carbone, génère zéro émission au point d’utilisation. Les utilisations de l’hydrogène sont potentiellement multiples car il peut être stocké et transporté à haute densité d’énergie sous forme liquide ou gazeuse, et valorisé ou utilisé dans des piles à combustible pour générer de la chaleur et de l’électricité.

Cette polyvalence confère à l’hydrogène un rôle essentiel dans le domaine du transport, mais aussi dans les secteurs résidentiel et industriel, ainsi que pour le stockage à grande échelle des énergies renouvelables, ce qui en fait une solution prometteuse pour relever les défis de la transition énergétique.

Plusieurs programmes de développement et de commercialisation de piles à combustible pour les flottes de chariots élévateurs ont déjà été développés, dont de nombreux sites au Canada. Ainsi, Air Liquide participe au développement des infrastructures de distribution d’hydrogène en Allemagne (H2 Mobility), en France (Mobilité Hydrogène France), au Japon, dans le nord-est de l’Europe et en Amérique du Nord. À ce jour, Air Liquide a déjà conçu et installé près de 100 stations hydrogène dans le monde.

Air Liquide a pris, fin 2018, une participation dans la société Hydrogenics de Mississauga (Ontario) dont l’expertise dans les unités d’électrolyse et les piles à combustible est reconnue. Hydrogenics apporte un maillon important à la chaîne de valeur de l’hydrogène.