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Portrait de membre

Leader chevronné reconnu dans l’industrie des valeurs mobilières depuis plus de 30 ans, Luc Papineau a occupé des postes de cadre supérieur dans le secteur de la gestion de patrimoine et dans le domaine bancaire, notamment chez Richardson GMP, TD Waterhouse, Banque Nationale, CIBC Wood Gundy et chez Valeurs mobilières Desjardins depuis le 2 juillet 2013.

En parallèle de ses responsabilités de gestionnaire, Luc s'implique depuis plus de 15 ans dans des conseils d'administration d'organismes d'envergure et d'impact dans l'industrie des services financiers, tels que la section québécoise de l'Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs immobilières (OCRCVM) ou l'Ombudsman des institutions financières du Canada.

Nous sommes aujourd’hui honorés de le voir devenir président de la Chambre de Commerce et d’Industrie Française au Canada (CCIFC).

interview

Pourquoi avoir postulé à la présidence de la CCIFC ?

Pour être tout à fait franc, je ne connaissais pas la Chambre avant que mon ami William Hart ne me propose d’être candidat à l’élection du nouveau président de la CCIFC. Étant canadien et travaillant depuis longtemps au sein des institutions financières, j’ai acquis un réseau qui me permet de faciliter les rencontres d’affaires. Ainsi, en devenant président de la Chambre, je me retrouve à nouveau dans un rôle de mise en relation entre les entreprises québécoises et les entreprises françaises qui souhaitent s’implanter.

J’apporte la touche québécoise à la chambre, ce qui est idéal pour s’ouvrir sur Montréal et sur le territoire québécois, pour avoir une dimension plus locale. Cela permet de fluidifier les échanges et d’éviter l’entre soi. De manière générale, Montréal est une porte d’entrée sur le marché canadien, il revient donc à la chambre d’accueillir au mieux les entreprises françaises et de les aider à s’implanter au Québec.

Quelle vision avez-vous des organisations semblables à la CCIFC ?

Je considère qu’il faut voir dans les autres Chambres de Commerce des partenaires plutôt que des rivales. Montréal est une métropole assez grande et dynamique pour accueillir tout le monde, il faut arriver à fédérer toutes ces synergies pour proposer aux entreprises françaises qui veulent s’installer, des conditions optimales et une intégration réussie dans le marché canadien.

« Je suis un rassembleur, je construis des ponts. C’est cette dynamique que je veux apporter à la Chambre de Commerce et d’Industrie Française au Canada. »

Quels sont vos objectifs pour faire rayonner la CCIFC ?

Il ne faut pas essayer de faire trop de chose en même temps, nous devons avant tout nous concentrer sur deux ou trois objectifs clairs et importants.

Je veux tout d’abord essayer de créer une offre plus alléchante pour les membres. Nous allons développer différents événements, en passant par des mini-séminaires ou des cocktails de réseautage plus ciblés. Il faut trouver un équilibre pour que les compagnies membres y trouvent une valeur ajoutée. Il ne faut pas seulement que les évènements de la CCIFC soient un moment où les professionnels distribuent leurs cartes d’affaires. Nous souhaitons impliquer nos membres, leur proposer un contenu riche et diversifier les opportunités.

Beaucoup de gens ne connaissent pas encore la chambre, à nous de leur faire découvrir et de leur montrer son potentiel pour leur donner envie de l’intégrer.

Dans l’écosystème de Montréal, chacun a une place à prendre, et la chambre saura prendre la sienne et s’affirmer comme un acteur incontournable de la ville et de la région.

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